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Tableau : Primasquonge
Haïku : Éclat convoité ;
Par des visages masquès.
Le prix pour monter ?
Cette toile, aux tonalités sombres et brumeuses, met en scène une figure centrale avançant dans un paysage énigmatique.
Devant elle, une lueur intense éclate depuis le sol — un éclat convoité — qui attire le regard comme une source de pouvoir ou de révélation.
Dans les ombres, des formes humaines à peine visibles, aux visages masqués, semblent observer la scène, dissimulées dans les replis de la composition. Elles veillent, surveillent, peut-être prêtes à défendre ou à s’emparer elles-mêmes de cette lumière.
À l’arrière-plan, des structures élancées montent vers un ciel percé d’une ouverture lumineuse. Cette verticalité suggère l’ascension, mais aussi la question suspendue : « Le prix pour monter ? » — comme si cet accès exigeait un sacrifice ou une épreuve.
L’ensemble respire la tension d’un moment décisif, entre désir, danger et mystère.
Encre de chine sur toile, 50x70cm
Tableau : Crififorme
Haïku : Choix transformable,
Épreuve inattendues ;
Continue !? Un…Deux…
Cette toile, travaillée dans une palette sombre de noirs et de gris, semble en perpétuel mouvement. Les masses épaisses et les coups de spatule créent des formes qui se plient et se déploient, comme une matière transformable, prête à changer d’état.
Les reliefs et les zones d’ombre évoquent des épreuves inattendues : passages étroits, ruptures de surface, brusques changements de direction qui perturbent la lecture et obligent le regard à s’adapter.
Malgré cette tension, une énergie circule, comme une injonction silencieuse à continuer !? Un… Deux… — avancer pas à pas, sans savoir exactement ce qui se trouve au bout, mais avec la certitude que la mutation fait partie intégrante du chemin.
Multi-technique sur toile, 40x40cm
Tableau : Mouvafeu
Haïku : Un dernier regard ;
Celui, qui ne reviens pas ;
Trajets inconnus.
Cette toile, travaillée en épais reliefs noirs, gris et blancs, évoque un paysage abstrait où les formes semblent s’ouvrir et se refermer dans un mouvement figé.
En son centre, une zone sombre, presque circulaire, attire le regard comme un œil ou un passage profond — un dernier regard avant de basculer ailleurs.
Autour, les coups de spatule et les stries créent des textures chaotiques, mêlant zones de lumière et d’ombre, traduisant l’idée de celui qui ne revient pas : une avancée irréversible vers un ailleurs que l’on ne connaît pas encore.
Les directions suggérées par les lignes et les reliefs guident l’œil dans des trajets inconnus, sinueux, multiples, où la matière devient chemin et obstacle à la fois, donnant à la composition une intensité presque tactile.
Multi-technique sur toile, 50x60cm
Tableau : Spemonpart
Haïku : Sombre accueil,
Obstacles inquiétants ;
Prenons notre temps
Dans cette composition aux noirs et gris profonds, les formes diffuses et les textures mouvantes créent une atmosphère de sombre accueil.
À droite, une silhouette indistincte, aux yeux pâles et fixes, semble observer l’espace, telle une sentinelle silencieuse. Son apparition, à la frontière du visible, installe une tension sourde.
Le chemin central, encadré de masses rocheuses et d’ombres épaisses, est semé d’obstacles inquiétants : contours incertains, zones opaques, impressions de reliefs abrupts. On ne sait jamais si ces formes sont naturelles ou habitées par une présence.
Face à ce décor imprégné de mystère et de prudence, la toile invite à prendre notre temps : avancer avec lenteur, scruter chaque détail, laisser nos yeux s’habituer à la pénombre avant d’oser franchir ce passage incertain.
Acrylique, encre de chine sur toile, 50x70cm
Tableau :Quaperloin
Haïku : Commencer par où ?
On sera en face du choix.
Et l’un ; ce surcroît.
Dans cette toile baignée de nuances sombres et brumeuses, des formes diffuses émergent du noir comme des silhouettes hésitantes.
On y devine un paysage spectral, parcouru de lueurs grises et de textures mouvantes, où rien n’est totalement figé ni clairement défini.
Au centre, une petite figure se tient dans une zone plus lumineuse, comme à un carrefour invisible. Elle semble se demander : « Commencer par où ? »
L’espace autour d’elle, tantôt ouvert, tantôt obstrué par des ombres épaisses, suggère que bientôt, on sera en face du choix — un moment inévitable où il faudra trancher une direction, accepter une voie.
Et, dans cette incertitude, l’un… ce surc (comme une présence ou une possibilité marquante) plane, silencieux. On le ressent dans le halo à droite, presque comme un œil ou une porte qui observe et attend, amplifiant la tension mystérieuse qui habite toute la scène.
Encre de chine sur toile, 50x61cm
Tableau : Amagourite
Haïku : Le mur est brisé !
Tu transcendes ton âme ;
Vois ta vérités.
Cette toile, dominée par un noir profond, est traversée par une brèche lumineuse venant de la droite.
De cette ouverture jaillit une matière texturée, gris clair, comme les débris d’un obstacle effondré — le mur est brisé ! — laissant s’échapper un flux de lumière et de couleur.
Au centre, une traînée violette et blanche s’élance vers la gauche, tranchant avec l’obscurité environnante. Elle évoque une énergie en expansion, un mouvement de libération où l’on transcende son âme, quittant la prison de l’ombre pour atteindre un espace infini.
Dans ce contraste radical entre le noir et cette percée lumineuse, on devine l’instant où l’on voit sa vérité : une révélation intérieure, nette et irréversible, qui transforme la perception et ouvre un chemin vers un autre plan de conscience.
Multi-technique sur toile, 50x25cm
Tableau : Yoir Yanl
Haïku : Des tourments, tournés ;
Selon le sens des saisons,
Qui sont répétés
Cette œuvre en noir et blanc déploie une puissante spirale, comme un tourbillon d’eau, de vent ou d’énergie brute. Les coups de pinceau, amples et tourmentés, créent un mouvement circulaire continu, où les zones sombres et claires se heurtent et se mêlent.
C’est l’image même de tourments, tournés sur eux-mêmes, pris dans une danse inexorable. Le geste pictural donne l’impression que cette force suit le sens des saisons : tantôt lente et fluide comme une dérive hivernale, tantôt rapide et impétueuse comme un orage d’été.
Et ce cycle, loin de s’achever, se répète encore et encore — la spirale renvoie l’œil vers son centre, puis le repousse vers la périphérie, dans une boucle infinie qui capture à la fois la beauté et la tension du mouvement perpétuel.
Multi-technique, encre de chine sur toile, 50x65cm
Tableau : Nivertagne
Cette œuvre, réalisée à la gouache sur toile 3D et présentée dans une caisse américaine, se déploie en un champ vibrant de rose intense, traversé de nuances plus claires et plus sombres.
Les gestes picturaux, visibles dans les stries et les zones d’accumulation de couleur, donnent au monochrome une profondeur mouvante, presque organique.
De légers tourbillons et formes circulaires affleurent à la surface, évoquant des nœuds ou des empreintes diffuses, tandis que des zones plus diaphanes laissent apparaître des transparences et des traces gestuelles.
L’ensemble, à la fois minimal et puissant, joue sur la matière et la lumière qui se reflète différemment selon l’angle de vue, transformant cette surface uniforme en un espace sensoriel et immersif.
Gouache sur toile 3D , caisse americaine, 73x60cm
Tableau : Louna Vrisa
Haïku : Esprit enfermés,
Rodant entre les œuvres ;
Cherche peau neuve.
Dans ce paysage lumineux, encadré de montagnes ocres et traversé par un fleuve bleu éclatant, une étrange scène se joue.
Au centre, un cône minéral isolé se dresse sur une prairie verte, d’où s’élève un panache blanc et vaporeux. Dans cette fumée, un visage pâle et impassible apparaît, comme l’émanation d’esprits enfermés qui trouvent ici un passage pour se manifester.
Ces présences semblent roder entre les œuvres du paysage : elles glissent entre les rochers, effleurent l’eau, et se dissipent dans le ciel, en quête de transformation.
Tout converge vers une tension silencieuse, celle d’êtres anciens et invisibles qui cherchent une peau neuve, un renouveau qui leur permettrait de quitter leur forme actuelle.
En bas à droite, une petite figure humaine observe la scène — témoin minuscule face à ce phénomène à la fois mystérieux et sacré, où la nature et l’invisible se rencontrent.
Aquarelle sur papier arches, Cadre en bois récupéré, sans verre 85x59cm
