Tableau : Amour
Haïku : : L’amour nous guide ;
Surveillait par la haine.
Quête humaine.
Cette œuvre, encadrée d’un sobre contour noir, déploie un paysage vibrant où les couleurs vives se mêlent en un dialogue visuel intense.
Les tons dominants — rose, violet, ocre et vert — façonnent des reliefs rocheux et des zones végétales, comme un décor à la fois naturel et symbolique.
Au cœur de cette composition, on perçoit l’amour qui guide : des formes fluides et lumineuses, presque protectrices, semblent tracer un chemin au travers des aspérités du paysage. Mais cet élan est surveillé par la haine, suggérée par des teintes plus sombres — bleu profond, vert sombre — qui s’insinuent entre les zones éclatantes, comme une présence tapie et vigilante.
C’est une quête humaine qui se joue ici : avancer vers la lumière, franchir les obstacles, tout en sentant le poids d’une force contraire qui observe. Les contrastes de textures et de couleurs traduisent cette tension permanente, où l’élévation et le conflit coexistent, rappelant que le chemin vers l’amour n’est jamais totalement à l’abri des ombres.
Aquarelle sur papier lavis, Cadre plastique, plexiglas 50x65cm
Tableau : Signemonde
Haïku : Érigées ; un temps
Pour vivre, son propre temps,
Témoin, pour un temp.
Cette gouache sur papier japonais, présentée dans un sobre cadre en aluminium, déploie un univers minéral et silencieux, baigné d’un rouge monochrome.
Des formes rocheuses monumentales se dressent — érigées — comme des gardiennes immobiles d’un paysage intemporel.
Parmi elles, des silhouettes drapées se tiennent là, immobiles, semblant vivre leur propre temps, en dehors du rythme du monde.
Elles ne bougent pas, elles témoignent, pour un instant ou pour l’éternité, d’un passage, d’une présence.
La matière douce du papier japonais et la texture mate de la gouache créent une atmosphère diffuse, presque spectrale.
Tout semble suspendu, figé entre la mémoire et le rêve, comme si ce fragment de monde ne se révélait qu’à celui qui sait prendre le temps de le contempler.
Gouache sur papier japonais, Cadre aluminium 30x40cm, sans verre.
Tableau : Eau
Naissance
Tout part de là : compression, tourbillon, immersion.
L’eau entoure, pousse, resserre.
Aucune sortie douce, aucun choix à faire.
Juste un passage. Brutal, nécessaire.
Ce tableau ne montre pas. Il recrée.
Une mémoire physique, non racontable.
Chaque regard reconnecte avec ce choc fondateur.
Avant l’air, l’eau. Avant la pensée, la poussée.
Acrylique sur toile, 41x33cm
Tableau : Graine rouge
Haïku : Les graines ont était faite avec l’étroitesse que nous avons avec la nature, lorsque nous naissons.
Graine rouge Les graines ont été faites avec l’étroitesse que nous possédons de la nature, lorsque nous naissons.
Tout se joue là : dans ce début compact, limité, rudimentaire.
Pression, chaleur, instinct brut. Pas d’harmonie, pas d’équilibre.
Juste une poussée contre les murs.
Cette œuvre confronte. Elle ne décore pas.
Elle rappelle : tout commence par une contrainte.
La suite dépend du regard.
Multi-technique sur toile, 46x55cm
Tableau : Graine verte
Haïku : Les graines ont était faite avec l’étroitesse que nous avons avec la nature, lorsque nous naissons.
Graine verte Une masse dense au centre, brutale, organique.
Pas d’équilibre.
Ça pousse. Ça force. Ça fracture l’immobilité.
Graine verte s’adresse à ceux qui déclenchent, pas à ceux qui observent.
Multi-technique sur toile, 46x55cm
Tableau : Taureau
Taureau Forme dominante. Masse visuelle.
Aucune douceur, aucune esquive.
Il capte l’espace, contrôle le regard.
Pièce idéale pour collectionneur qui assume confrontation, domination, contrôle.
Multi-technique sur toile, 51x60cm
Tableau : Fondement
Haïku : Lorsque l’on réalise pleinement via tous nos sens que des ” vérités ” s’avèrent fausses ;
une mise à jour se fait.
Fondement lorsque l’on réalise pleinement, via tous nos sens, que des “vérités” s’avèrent fausses ;
une mise à jour se fait.
Radicale.
Irréversible.
Ce tableau ne rassure pas.
Il expose.
Il fracture.
Acrylique sur toile, 51x60cm, 800g
Tableau : Brèche
Haïku : ” Le chemin de vie ”
Mensonge indolores ;
Souffre pour le vrai.
Brèche quand les sens captent l’effondrement silencieux d’une illusion, une brèche s’ouvre.
La matière crisse, la couleur fend.
Les contours noirs s’effacent devant une vérité plus nue.
Ici, la mise à jour s’impose — sans bruit, sans retour.
Ce tableau ne décore pas, il témoigne.
Il trace un passage pour celles et ceux qui franchissent les murs du confort mental.
Chaque relief incarne une friction, chaque bleu appelle l’éveil.
Un espace pour l’authenticité.
Une œuvre pour les consciences lucides.
Multi-technique sur toile, 55x46cm
Tableau : Il voit
Haïku : Choix et envie flou ;
C’est dans nos fonds que l’ont voit.
Surface pour eux.
Flou comme une pensée au bord du rêve.
Une présence glisse, se dissout, s’accroche à la matière.
Les teintes plongent, remontent, tracent un passage.
Rien ne crie, tout chuchote.
Choix ? Envie ?
Une frontière se brouille.
Les profondeurs prennent la parole.
Surfaces pour les autres.
Fond pour ceux qui regardent.
Multi-technique sur toile, 50x61cm
